SOMMAIRE EDITORIAL 1 AU COEUR DU HVFE 2 Appel à cotisation membre effectif 2 Témoignages au sein du HVFE : Leticia et Georges 3 Le retour des ateliers jardin 4 NOUVELLES TECHNOLOGIES 5 Comment bien parler aux IA 5 Des lunettes à l'écoute 7 La petite reine fait sa révolution 7 TRUCS ET ASTUCES 9 Ces fonctions auxquelles vous ne pensez pas avec votre ordi ou votre mobile 9 "Les articles n’engagent que leur auteur." Le NEWS reste accessible à Tous ! L'écriture inclusive n'est pas utilisée dans cette brochure car cela la rendrait illisible aux utilisateurs de relecteur d'écran. EDITORIAL Chère Lectrice, Cher Lecteur, Je suis heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition du News. Dans ce numéro, nous explorons l'univers des intelligences artificielles et la manière optimale de les utiliser. Ces technologies sont omniprésentes, que ce soit dans vos lunettes ou même dans votre vélo électrique. Nous vous proposons quelques astuces pratiques pour votre ordinateur ou votre mobile en page 9. Avec le retour des beaux jours, nos activités en extérieur reprennent de plus belle. Le Club jardinage redémarre ses sessions ; retrouvez tous les détails en page 4. Découvrez également les témoignages inspirants de nos bénéficiaires en page 3. L'Assemblée générale de l'asbl HVFE se tiendra le 24 mai 2025. Nous vous invitons à vous impliquer et à découvrir une Association dynamique dédiée aux personnes déficientes visuelles. Les informations sur la procédure d'adhésion sont disponibles en page 2. Nous avons récemment acquis un casque de réalité virtuelle qui nous permettra de simuler diverses déficiences visuelles. Cet outil sera utilisé pour illustrer nos propos lors de séances de sensibilisation, offrant ainsi une expérience immersive et éducative. Enfin, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à la Fondation Jean et Jacques Bietlot, représentée par Monsieur Lorsignol, pour leur soutien lors de l'inauguration de notre ascenseur le vendredi 21 mars. Grâce à la Fondation, l'accessibilité ne sera jamais un obstacle à la formation au sein du HVFE. Bonne lecture ! Souad BOUROUA Directrice du Service d’accompagnement spécifique Rédactrice en chef AU COEUR DU HVFE Appel à cotisation membre effectif Cher membre effectif, cher ami du HVFE, Nous avons le plaisir de vous inviter à rejoindre notre association en tant que membres effectifs. L’asbl HVFE est active auprès d’un public déficient visuel. Nos formateurs dispensent des formations individuelles et personnalisées en informatique et nouvelles technologies de communication aux personnes déficientes visuelles afin de faciliter leur inclusion au sein de notre société. En devenant membre effectif, vous aurez l’opportunité de : * Participer activement à nos projets et initiatives. * Contribuer à la prise de décisions importantes lors de nos assemblées générales. * Rencontrer des personnes partageant les mêmes valeurs et aspirations. * … Votre engagement est essentiel pour nous aider à réaliser nos objectifs et à faire une différence positive. L’Assemblée générale aura lieu le samedi 24 mai 2025 à 10 heures dans nos locaux: chaussée de Charleroi 1A à 6061 Montignies-sur-Sambre. Le montant de la cotisation pour l'année 2025 est de 30 euros, payable sur le compte de l’asbl : BE78 7320 3822 1586 (BIC : CREGBEBB) Communication : Membre effectif 2025. Après réception de votre cotisation, vous recevrez : la convocation, l’ordre du jour ainsi que les documents de travail de cette réunion. Nous comptons sur votre soutien et espérons vous retrouver bientôt parmi nos membres effectifs. L'équipe du HVFE Témoignages au sein du HVFE : Leticia et Georges Dans ce numéro, nous vous invitons à découvrir les témoignages de deux de nos bénéficiaires. Ils partagent leurs expériences et l'impact positif que notre association a eu sur leur vie. Leurs récits illustrent la force de la solidarité et l'importance d'un soutien adapté dans le parcours de chacun. "Bonjour, je suis Leticia Giardina. 39 ans de Charleroi. J'ai commencé ma formation début octobre 2024 avec Maude et je l'ai terminée fin décembre. La directrice est très gentille et compréhensive. J'ai eu de très bons contacts avec ma formatrice. Celle-ci s'est montrée sympathique et patiente. Au niveau des apprentissages, j'ai revu la dactylo et vu comment transférer des données sur pc et/ou smartphone. Maude a aussi installé ZoomText et Open Office sur mon nouveau pc. Par rapport à l'autonomie, je faisais mes trajets en bus et j'y étais habituée. Les locaux sont accessibles et bien aménagés. L'équipe fait tout pour nous mettre à l'aise. J'ai donc vécu une expérience très positive au sein du l'HVFE." Leticia GIARDINA Bénéficiaire au HVFE Que m’a permis mon passage au HVFE ? "Bien qu’ayant été informaticien dans une banque pendant trente ans, je ne faisais qu’écrire des programmes et j’avais peu de notions au sujet de la bureautique. Ma formation m’a permis de maîtriser l’utilisation de la synthèse vocale Jaws que je ne connaissais pas du temps de ma vie professionnelle. Elle m’a permis aussi de pouvoir écrire du courrier, de scanner du courrier et de me débrouiller sur Internet. Sur Internet, je peux consulter des sites de vente en ligne et d’y faire des achats à condition que les sites soient accessibles, d’effectuer mes transactions bancaires ; de réserver mes parcours sur le site de la SNCB ; de télécharger des livres numériques sur des sites appropriés. J’ai aussi appris le maniement des smartphones et ensuite des iPhones. Cette formation a été possible grâce à la compétence des formateurs du HVFE ; asbl au sein de laquelle règne une bonne ambiance. L’équipe essaie de s’adapter aux différents stagiaires selon les compétences de ceux-ci. L’équipe se tient régulièrement au courant des nouveautés techniques. Bien sûr, il est important que les stagiaires mettent en pratique chez eux les connaissances acquises. En conclusion, il est heureux que l’ASBL HVFE existe car il n’existe pas de structures compétentes en Wallonie. Bon vent." Georges DUDOME Bénéficiaire au HVFE Le retour des ateliers jardin Le printemps pointe le bout de son nez, et avec lui, le retour tant attendu des ateliers jardin au HVFE ! Après une première réunion fructueuse, nous avons établi ensemble la liste des plantations pour cette nouvelle saison. Tomates, courgettes, salades et bien d’autres légumes et herbes aromatiques viendront bientôt égayer nos bacs et remplir nos assiettes de saveurs fraîches. Les bacs sont d’ores et déjà prêts à accueillir graines et plants, et nous nous réjouissons d’attaquer les prochaines étapes de notre projet collectif. Les ateliers auront lieu régulièrement au fil des mois à venir, et chacun est invité à y participer, que vous soyez expert en jardinage ou simple curieux. Pas besoin d’être un jardinier expérimenté pour nous rejoindre, tous les bénéficiaires du HVFE sont les bienvenus ! Voici les premières dates à retenir : 15 avril : lancement des semis ! Nous préparerons en intérieur les futures plantes à repiquer ainsi que les fleurs. Elles seront placées sous les mini-serres pour leur offrir les meilleures conditions avant d’être transplantées en pleine terre. 13 mai : passage à l’action dans le jardin ! Nous mettrons en pleine terre nos légumes, notamment les tomates, les concombres et bien d’autres variétés. D’autres rencontres seront organisées au fil de la saison, en fonction des besoins du jardin et de son évolution. Petit retour sur l’année dernière : grâce à l’investissement de chacun, nous avons récolté une multitude de légumes, notamment de belles tomates juteuses, des courgettes abondantes et des salades croquantes. Une belle réussite qui nous motive encore plus pour cette nouvelle saison ! Si vous souhaitez être informé des prochains ateliers et rejoindre l’aventure, n’hésitez pas à nous contacter par mail à l’adresse suivante : club@hvfe.be. À très bientôt au jardin ! Delphine ARPIGNY Formatrice NOUVELLES TECHNOLOGIES Comment bien parler aux IA Accessibles à tous, souvent gratuitement, les outils d'intelligence artificielle savent générer des textes et des images bluffants en un rien de temps. Mais encore faut-il bien formuler ses souhaits afin d'obtenir un résultat conforme à ses attentes. Voici nos conseils pour en tirer le meilleur parti. En quelques secondes, elles sont capables de résumer un roman de plusieurs milliers de pages, d'écrire une lettre de motivation impeccable ou de créer des images d'un réalisme incroyable. En moins de deux ans, les intelligences artificielles ChatGPT, Google Gemini ou Dall-E ont profondément transformé la manière d'obtenir et de créer des documents numériques. Surtout, elles sont accessibles à tous depuis n'importe quel navigateur et ne nécessitent pas de bagage technique. Pour maîtriser ces nouveaux outils, en effet, nul besoin d'apprendre à coder. Il faut juste savoir demander, c'est-à-dire se faire comprendre de l'IA. Tout commence par une requête, un prompt dans le jargon anglophone. Le prompt, c'est la question ou les directives que l'on soumet à l'IA afin d'obtenir un résultat, comme la recherche d'une information, la production d'un texte ou d'une image. Si ces instructions peuvent être transmises par la voix avec des outils comme Google Assistant, Microsoft Copilot ou Apple Siri, la grande majorité des IA fonctionnent avec des prompts écrits, saisis dans une interface en ligne. Il peut s'agir d'une simple question ou bien d'un texte plus long, structuré en paragraphes. Que les non-littéraires se rassurent, les moteurs d'IA s'accommodent fort bien des fautes d'orthographe et de frappe. ChatGPT, Gemini, Mistral Al ou Claude ont aussi le bon goût de comprendre et de parler le français, en plus de nombreuses autres langues. Le prompt, c'est la question ou les directives que l'on soumet à l'IA afin d'obtenir un résultat. Des assistants puissants mais pas si intelligents Pour autant, les "assistants conversationnels" comme ChatGPT ou Claude n'ont, en réalité, rien d'intelligent. Ils n'ont même aucune idée générale de ce que nous leur racontons. Pour analyser nos requêtes, ces outils s'appuient sur de "grands modèles de langage", ou LLM (large language models), qui modélisent le discours humain à l'aide d'outils mathématiques et statistiques. Ils sont élaborés en analysant d'immenses bases de données composées de livres, d'articles de presse, de sites web, de forums de discussion et d'autres documents écrits accessibles en ligne. Une fois ces données collectées, elles sont nettoyées et filtrées pour écarter les contenus inutiles, redondants ou de mauvaise qualité. Intervient ensuite une étape cruciale, dite de "tokenisation". Elle consiste à découper les textes en tokens, des unités de base qui peuvent correspondre à un mot, une partie de mot ou un signe de ponctuation. La phrase "Le chat dort sur le canapé" pourra ainsi être découpée en six tokens. Chacun d'eux est converti en une représentation numérique qui définit ses propriétés, soit sa position, son contexte ou son rapport avec d'autres tokens. Grâce à cette transformation des mots en données mathématiques, les systèmes d'IA peuvent être entraînés à repérer les relations entre les vecteurs - c'est-à-dire les mots, la ponctuation, la grammaire, la syntaxe...- et à prédire l'apparition d'un terme dans une phrase d'après les précédents, en s'appuyant sur les statistiques des données dont ils ont été nourris. Si l'on écrit, par exemple, "Il fait beau aujourd'hui, le soleil...", I'IA va probablement proposer "brille", car cette association de mots est très fréquente. Le processus est affiné par des opérateurs humains, qui s'assurent de la qualité des réponses et corrigent les éventuels biais dans les réponses fournies. Précision et mise en forme, les secrets de l'efficacité Mais la pertinence du résultat ne tient pas uniquement à la puissance du modèle de langage. Elle dépend aussi de la qualité de la requête elle-même. "La réponse est le miroir du prompt", résume Olivier Martinez, qui conseille les entreprises sur l'utilisation de l'IA avec sa société 255hex.ai. "Toute réponse d'un modèle dépend des mots, de la structuration et du contexte que nous apportons, explique-t-il. Si ChatGPT fait une réponse qui nous paraît plate, regardons notre prompt. Il a de fortes chances d'être lui-même assez plat ou pauvre." Il est heureusement assez facile de créer des prompts efficaces en adoptant quelques règles de base. La première, c'est la précision de la formulation. Le meilleur des chatbots ne peut deviner les intentions et comprend mal les allusions ou les ambiguïtés de langage. Il faut opter pour des termes simples et clairs pour toutes les demandes. Plutôt que "Parle-moi de l'environnement", mieux vaut formuler "Explique-moi les causes et les conséquences du réchauffement climatique". Le ton et le style (neutre, professionnel, humoristiques, etc.) sont aussi à préciser explicitement selon la nature de la tâche ou du document demandés. Afin d'obtenir des contenus riches et complets, on optera pour des questions ouvertes comme "Quels sont les avantages et les inconvénients des véhicules électriques ?", plutôt qu'une requête appelant un "oui" ou un "non" ("Les véhicules électriques sont-ils bons ?"). Et pour une réponse personnalisée, les spécialistes conseillent d'ajouter des éléments de contexte comme des exemples, des documents sur lesquels le modèle de langage pourra travailler. Attention quand même à ne pas trop allonger la taille du prompt, ce qui peut ralentir la réponse du moteur de langage et altérer sa précision. Pour encore plus de clarté, le prompt peut être structuré en plusieurs éléments séparés par des guillemets, des tirets ou des puces. De même, ChatGPT, Gemini ou Claude peuvent générer leurs informations sous une forme particulière, à préciser dans le prompt, comme une lettre officielle à en-tête, une suite de paragraphes ou un tableau complet, facile à réintégrer dans un tableur comme Excel. Pour la génération d'image, vive le reverse ! Si les conseils cités plus haut s'appliquent surtout aux générateurs de texte, ils conviennent aussi, en partie, aux IA spécialisées dans la production d'images, tels que Dall-E, Stable Diffusion ou Midjourney. Ici, la précision et la clarté dans la requête sont encore plus de mise. Les prompts doivent définir clairement les éléments voulus, les couleurs, la lumière et le style graphique (photo réaliste, dessin, infographie, tableau...). Les bons réglages peuvent être difficiles à effectuer pour les non-initiés, les moteurs d'IA pour l'image étant souvent un peu plus compliqués à utiliser que les chatbots conversationnels. Aux débutants, nous conseillons vivement la méthode du reverse prompt, ou "requête inversée". Elle consiste à intégrer une image de référence puis à demander à l'IA de créer un prompt capable de la reproduire. La technique fonctionne à merveille avec ChatGPT, qui intègre le moteur d'image Dall-E, mais aussi avec Google Gemini. À vos essais ! Patrick BERTHOLET Magazine 01NET - 1038 - du 8 au 28 janvier 2025 Des lunettes à l'écoute La medtech Pulse Audition embarque de I'IA dans des lunettes de vue pour traiter les premiers troubles auditifs. De l'extérieur, rien ne se voit. Sauf que ces lunettes à l'apparence classique concentrent un attirail de technologies afin d'aider les personnes souffrant de premiers troubles auditifs. Les Pulse Frames ont été mises au point par Pulse Audition, une start-up de la technopole de Sophia-Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. Elles comportent cinq microphones qui captent l'environnement sonore. "Nos algorithmes d'intelligence artificielle traitent le signal reçu en temps réel, rehaussent les voix par rapport aux bruits environnants et l'envoient aux deux haut-parleurs situés au plus près du pavillon auditif de l'utilisateurs", explique Claire Richards, chef de produit de Pulse Audition. Filtre anti-brouhaha L'utilisateur sélectionne un mode d'écoute directement sur la branche ou sur une application mobile selon le type de conversation envisagée. En cas de discussion en tête-à-tête, les lunettes ne rehaussent que la voix devant leur porteur, identifiée par le gyroscope qui accompagne le mouvement de sa tête. Lors d'une conversation en groupe, elles étendent l'angle de captation de la voix, lui permettant ainsi de suivre plusieurs conversations en même temps. La société prévoit de commercialiser ses lunettes auditives d'ici à la fin de l'année, au prix de 500 euros. J.-B. G. Magazine 01NET - 1038 - du 8 au 28 janvier 2025 La petite reine fait sa révolution S'il est difficile d'imaginer concept plus simple qu'une bicyclette, le vélo n'a pourtant cessé de se réinventer au fil des siècles, avec pour point d'orgue l'essor des systèmes d'assistance électrique et connectés. 1895 : Cent ans d'avance Ogden Boiton Jr., un inventeur américain, dépose un brevet révolutionnaire pour un vélo électrique. Imaginé comme une alternative plus commode et bien moins fatigante ! - aux modèles musculaires, ce vélo est dénué de pédales et propulsé par un moteur logé dans le moyeu de la roue arrière alimenté par une batterie au plomb de 10 V suspendue sous le cadre. Deux ans plus tard, un compatriote, Hosea W. Libbey, dévoile le Mam, un prototype équipé de deux moteurs entraînant le pédalier. 1992 : Retour en force Le constructeur japonais Yamaha lance le premier vélo à assistance électrique (VAE) produit en série. Le PAS (Power Assist System) s'avère bien plus léger et performant que les modèles existants. Les solutions techniques retenues posent les bases des VAE que nous connaissons aujourd'hui: batterie amovible et moteur central apportant une aide au pédalage jusqu'à 24 km/h. Le PAS pèse 31 kg et procure environ 20 km d'autonomie. Il est vendu 149 000 yens, soit un peu plus cher qu'un cyclomoteur. 2009 : Un soupçon de connectivité Les objets connectés ne sont pas encore légion en 2009. Bosch, le géant allemand de l'ingénierie, innove en dévoilant son premier système d'assistance communicant pour vélos. Le dispositif associe des capteurs servant à optimiser l'efficacité du moteur et la gestion de la batterie. Un ordinateur de bord installé sur le guidon reçoit et affiche des informations clés comme la vitesse, le niveau de batterie et une estimation de l'autonomie restante. 2013 : Freinage d'urgence Le principe de l'ABS généralisé dans les voitures fait son apparition dans le monde de la petite reine. C'est Shimano, leader mondial des composants pour deux-roues, qui introduit le premier ABS conçu pour les vélos électriques. Pensée pour améliorer la sécurité des cyclistes, cette technologie réduit les risques de chute et de dérapage, notamment sur les surfaces glissantes, en cas de freinage brutal. 2015 : Garder le cap Garmin, spécialiste de la navigation, lance un GPS spécifiquement adapté aux VAE. II intègre des fonctions de navigation qui calculent des trajets tenant compte des particularités des vélos, privilégiant les parcours les moins accidentés et les pistes cyclables. Ce GPS assure par ailleurs le suivi des performances (vitesse, distance, dénivelé, etc.). Il se connecte sans fil à une application pour smartphone où sont enregistrées et analysées les données. 2017 : Le meilleur des antivols Vous avez un vélo ? Vous vivez en ville ? Alors, le fléau du vol de vélo ne vous est pas étranger. En 2017, le constructeur néerlandais VanMoof lance des vélos électriques connectés dotés de nombreuses fonctions innovantes, parmi lesquelles un système de suivi GPS en temps réel associé à un système antivol intégré avec alarme et blocage du moteur à distance. La connectivité étendue prévoit également une option d'alerte automatique des secours en cas de chute ou d'accident. 2018 : Attention danger Au-delà de l'assistance au pédalage, les VAE s'imposent par leurs aides à la conduite et leurs avancées en matière de sécurité. Les fabricants dotent leurs vélos de capteurs implantés dans le guidon ou le cadre pour détecter les vibrations, les chocs et les mouvements brusques. En 2018, la marque américaine Cannondale lance SmartSense, un système basé sur une batterie de capteurs de vibrations et d'accéléromètres capable d'avertir le pilote des nids-de-poule et des obstacles de la route. 2020 : Attendus au tournant Sécurité toujours avec Velohub et ses étonnants pour l'époque ! - clignotants automatiques pour vélos. Recourant à des capteurs en vue de détecter les changements de direction du vélo, ce système prévient les automobilistes, motards et piétons alentour afin qu'ils puissent anticiper les mouvements du vélo. Un principe intégré depuis à certains VAE, mais aussi à des casques connectés dont les LED servent de clignotants et de feux stop. 2022 : L'IA en a sous la pédale Réputé pour ses ordinateurs et ses téléphones, Acer investit le marché du vélo électrique avec Ebii, un modèle qui allie assistance au pédalage, connectivité et intelligence artificielle. À travers une application, l'utilisateur indique sa destination, les algorithmes dopés à l'IA se chargeant de calculer au mieux l'assistance délivrée tout au long du trajet avec l'objectif d'optimiser l'autonomie en tenant compte du style de pilotage, du relief et de la météo. 2023 : Naviguer dans le trafic Hors des grandes villes et de leurs larges pistes cyclables, les VAE doivent partager la route avec les véhicules motorisés de tout gabarit. Garmin franchit une nouvelle étape en matière de sécurité avec le Varia RCT715, un radar rétroviseur avec caméra intégrée et feu arrière qui avertit le cycliste des véhicules en approche et propose une vue arrière sur l'écran du téléphone. Le boîtier se transforme en dashcam en cas de choc. Magazine 01NET - 1038 - du 8 au 28 janvier 2025 TRUCS ET ASTUCES Ces fonctions auxquelles vous ne pensez pas avec votre ordi ou votre mobile Microsoft 365 difficulté aucune : Convoquez Copilot dans Word, Excel, Outlook... Les versions payantes de Microsoft 365 intègrent désormais les services de l'IA Copilot. Vous ne pouvez pas la rater tant elle joue des coudes dans Word, Excel, PowerPoint et Outlook. Dans votre messagerie, retrouvez le bouton ad hoc en haut à droite et utiliser le pour vous aider à créer un message ou résumer un mail. Pour le reste, il prend place dans le ruban de l'Accueil. Avec Excel, il se propose de créer des formules ou des tableaux croisés dynamiques. Il est par ailleurs expert dans la création de superbes présentations dans PowerPoint. Avec Word, il sait parfaitement résumer un texte mais aussi en générer. Il est possible de le désactiver en cliquant sur Fichier, Options, Copilot. Décochez la case idoine. Windows difficulté modérée : Extrayez le texte d'une image Les textes illustrant les images ne peuvent généralement pas être extraits ni copiés dans une application bureautique. Si vous en avez téléchargé une et avez absolument besoin de récupérer l'inscription qui y figure, l'une des solutions consiste à installer le pack d'utilitaires Microsoft Power Toys. Parmi eux se trouve l'Extracteur de texte. Activez le curseur de ce module. Gardez en mémoire son raccourci clavier (Windows + Shift + T). Affichez l'image à l'écran et appuyez sur les touches de raccourci. Le texte est reconnu puis copié dans le presse-papiers. Ouvrez Word ou le Bloc-notes Windows et appuyez sur les touches Ctrl + V. Le texte s'affiche sans l'image associée et est modifiable à souhait ! Facebook difficulté modérée : Téléchargez une vidéo au format mp4 Le réseau social ne permet pas d'envoyer directement des vidéos vers le bureau d'un ordinateur, et encore moins de les partager. Il faut donc ruser un peu ! Cliquez sur le menu Vidéo en colonne gauche, choisissez-en une et accédez aux points à droite de celle-ci. Utilisez l'option Copier le lien. Ouvrez un nouvel onglet à l'adresse fdown.net. Coller le lien dans la zone de saisie puis allez sur Download. Choisissez Video in HD Quality et sauvegardez le fichier sur votre bureau. Les vidées du site fdown.net sont enregistrées au format MP4. Nous vous conseillons d'utiliser le lecteur multimédia VLC pour les visionner dans de parfaites conditions. MacOs difficulté aucune : Personnalisez le fond d'écran de safari Si vous en avez assez de l'arrière-plan par défaut du navigateur d'Apple, n'hésitez pas à le modifier comme suit. Ouvrez une fenêtre (touches command + N), puis dirigez-vous vers l'icône de réglage située en bas à droite. Vous aurez à disposition une dizaine de fonds colorés, si vous disposez de la version Sonoma ou Sequoia de MacOs, après avoir coché la case Image d'arrière-plan. Si aucun d'eux ne vous comble, préférez l'une de vos images sauvegardées dans le Mac. Ouvrez le Finder (command + T) afin de rechercher l'une d'elles. Vérifiez si elle peut convenir à un arrière-plan en faisant glisser sa vignette dans Safari, sans relâcher le bouton gauche de la souris. Si c'est le cas, déposez la dans la fenêtre. Android difficulté aucune : Enclenchez le vibreur adaptatif On n'arrête pas le progrès sur les smartphones Android. Les possesseurs de la version 15 du système peuvent désormais activer le vibreur dit "adaptatif". C'est-à-dire que votre mobile va émettre des vibrations plus ou moins puissantes en fonction du bruit environnant. S'il se trouve dans votre poche, elles seront réduites, et s'il est posé à vos côtés dans un restaurant, il vibrera fortement. Le système utilise le micro de l'appareil pour évaluer le niveau de décibels. Cette fonctionnalité se situe dans les Paramètres, Son et vibreur, Vibreur et retour haptique. Activez le curseur associé et personnalisez les différents niveaux de vibration. Enclenchez le Vibreur adaptatif au bas du menu déroulant. iOS difficulté aucune : Convertissez des dizaines d'unités Sous iOS 18, les calculs de conversion peuvent être effectués avec la Calculette. Ouvrez l'application puis tapotez l'icône de calculatrice en bas à gauche. Vous verrez apparaître une fenêtre contextuelle comprenant le curseur Convertir. Activez-le puis repérez les doubles flèches à droite de l'affichage des chiffres. Chacune est suivie de l'abrégé des unités sélectionnées par défaut. Appuyez sur celle du haut pour la modifier. Vous aurez accès à un menu déroulant composé de multiples unités. Effleurez l'une d'elles, puis cochez la première unité. Validez avec OK. Répétez l'opération pour la seconde unité en tapotant au préalable sur la double flèche à droite du chiffre inférieur. Vous êtes prêt pour la conversion. Magazine 01NET - 1043 - du 26 mars au 8 avril 2025 NEWS 147 | Mars 2025 | p2